Arrivée

Jeanne tocqua à la porte puis l'ouvrit.

La maitresse de maison était assise dans un fauteuil, les yeux dans le vague perdus dans les flammes.

Hum.. M'dame, voici votre plateau. Et j'vous amène un gars qui semblait perdu...

La servante posa le plateau près de MarieAlice qui la remercia et regarda qui était l'homme en question.

Flaiche vit l'employée s'arreter devant une porte, et y frapper. Il se demandait comment elle allait le présenter à Marie mais surtout comment cette dernière allait le prendre quand elle le verrait arriver.

Citation :

Hum.. M'dame, voici votre plateau. Et j'vous amène un gars qui semblait perdu...

Il rit à la description qu'elle donna de lui et entra dans la pièce. Il sourit à Marie.

Bonjour bel Amour, je me suis égaré et je cherche un coeur qui veuilles bien m'acceuillir pour de tendres instants.

Il rit, guettant la réaction de la servante.

Marie regarda Jeanne puis Flaiche puis Jeanne à nouveau, ouvrit la bouche, bouffant de rire.

Bonjour messire mon coeur, je vois avec bonheur que vous voici arrivé dans cette demeure...

Jeanne, je vous présente mon compagnon et donc votre maître, messire Flaiche.

Messire, vous comptez rester là debout ou bien venir m'embrasser?

Jeanne passa encore une fois par toutes les couleurs du rouge...

Elle avait parlé au maitre de maison comme à un valet de ferme.

Bien jouée m' fille... A peine arrivée tu vas r'partir, pensait-elle.

A boire, si fait messire...Jeanne tenta une vague révérence, manquant de renverser un guéridon d'un coup de hanche malheureux.

Elle se redressa et partit à toute allure vers la cuisine.

Marie sourit à Flaiche, faillit mourir de rire en voyant Jeanne sortir précipitament puis reporta son attention sur le jeune homme à ses côtés.

Assis-toi mon coeur et prends ce que tu veux sur le plateau.

Je vais bien...Juste un peu fatiguée de la route..Je l'ai faite à cheval..elle baissa les yeux sachant qu'il n'apprécierait pas la nouvelle de ce qu'il considérerait comme une imprudence de sa part.

Les enfants ont voyagés avec Rose, ils vont bien et Rose et Gerfault sont en train de les installer dans leur chambre.

Et comment trouves-tu notre demeure mon coeur?

Marie prit une grappe de raisin sur le plateau et commença à la picorer en le regardant.

Pour prendre soi de toi... Ah ben je vois ce qui t'inquiéte...

Marie se mit à rire puis lui fit un peu de place pour qu'il s'asseoit près d'elle. Elle posa sa tête contre son épaule continuant de manger son raisin.

Contente qu'elle te plaise. Il va falloir encore aménager quelques piéces et vu que le printemps arrive s'occuper du jardin et du potager.

Et si tu as des envies ou des suggestions, n'hésite pas. Tu es ici chez toi mon coeur.

Elle releva la tête et l'embrassa tendrement.

Euh... Oui tu as raison. Pauvre Jeanne elle doit trembler de perdre sa place.

Je convoquerai tout le monde et te présenterai mon coeur mais pour le moment j'ai plus envie de calme. Si tu veux on peut aller faire un tour dans le parc ou bien monter voir les enfants.

Elle finit son raisin et but une gorgée.

Elle regardait la pièce, cherchant à imager les jumeaux plus grands en train de courir entre les meubles, renversant certainement quelques vases ou bibelots...

Son regard se reporta sur Flaiche qui l'observait en souriant et Marie lui tira la langue.

Qu'est-ce que j'ai?

Les enfants d'accord mon coeur.

Elle prit ses mains, se retrouva entre ses bras tandis qu'il l'embrassait.

Marie éclata de rire et l'entraina vers le hall.

Tu n'es qu'un profiteur... Allez viens.