Le Domaine d'Eymoutiers
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Le Domaine d'Eymoutiers

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 Pour la fiesta c'est par là

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Gerfault
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Gerfault

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MessageSujet: Pour la fiesta c'est par là   Pour la fiesta c'est par là Icon_minitimeSam 23 Jan - 19:42

Gerfault avait reçu voici quelques jours une missive de la Vicomtesse lui annonçant leur prochaine arrivée et lui demandant de préparer la maison à recevoir des invités. Une fête à organiser qui plus est. Et voici donc l'Intendant dans un des rôles qu'il préférait, diriger et donner des ordres. Gloussement de quelques servantes qui lui offraient oeillades sur oeillades tandis que la cuisinière ronchonnait que ce n'était pas permis de prévenir si peu à l'avance, qu'il n'y avait rien de potable dans ses réserves, qu'avoir confier tout ceci à cet idiot de trousseur de jupons et de détrousseur de virginités.

L'homme de main lui était aux anges, paradait comme un paon au milieu de la basse cour, roulait les mécaniques en d'autres termes. Autant en profiter avant que les Alterac n'arrivent parce qu'alors, forcément, il n'aurait plus qu'à faire ce qu'on faisait devant lui à cet instant. Plier l'échine et courir. Quoique là, la petite dernière tout juste employée aux cuisines paraissait rechigner. Encore un coup de sa jalouse de 'patronne' ça. L'air de rien il s'approcha donc de la donzelle et lui flatta le popotin d'une claque tout en lui glissant à l'oreille que si elle ne faisait pas ce qu'il demandait, il s'arrangerait pour lui faire perdre son emploi alors que si elle était gentille, il pourrait lui faire découvrir quelques joies inédites.

Bref, lentement, entre cris et rebuffades, les choses se préparaient, les chambres étaient nettoyées, des draps propres pour les lits, des feux prêts à flamber dans les cheminées, des marmites sur le feu, des recettes cherchées, tout serait en bonne et due forme.
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MarieAlice
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MessageSujet: Re: Pour la fiesta c'est par là   Pour la fiesta c'est par là Icon_minitimeDim 24 Jan - 17:58

Arrivée d'une petite troupe, le père, la mère et la plus jeune, l'ainée devant rejoindre la demeure de son côté. Encore un voyage. Mais celui-ci lui permettait de revoir Eymoutiers et de rentrer dans cette demeure qu'elle affectionnait par dessus tout.

Alors elle avait ralenti aux abords du domaine, prenant le temps d'inspecter les terres, de saluer les gens croisés et de s'enquérir de leurs nouvelles puis un temps de pause pour regarder le château avant d'en passer les portes. Tant de souvenirs liés à cet endroit et à ce nom. Eymoutiers.....

Mais il fallait désormais se presser, vérifier que tout était en place, se changer, accueillir les invités et surtout et avant tout espérer que son idiot d'intendant avait suivi ses ordres. Parce que dans le cas contraire elle le pendrait par les pieds à la plus haute tour toute une journée. Histoire de lui rappeler qu'il était toujours en sursis au vu de tout ce qu'il avait provoqué.

Cette fois il avait de la chance puisque tout était prêt. Seulement le voir fier comme un paon l'avait agacé et elle l'avait envoyé attendre dehors les invités tandis qu'ils se préparaient. Un bain rapide, changement de tenue, cheveux sagement attachés en un chignon, robe chaude bordée de fourrure de sa couleur favorite, violette, quelques bijoux et là voici en train d'attendre à son tour mais au chaud, devant la cheminée. Un soupir, pourvu que tout se passa bien.
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Aleanore
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MessageSujet: Re: Pour la fiesta c'est par là   Pour la fiesta c'est par là Icon_minitimeDim 24 Jan - 18:29

Eymoutiers. Tellement de souvenirs liés à ce nom, à ces terres. Domaine familial, si familier que tous les gens croisés sur leur route lui sont familiers eux aussi, et contre toute attente, nombre de fois, le coche aux armes de Jagellon Alterac s'était arrêté sur les chemins d'Eymoutiers. Un sourire à un enfant qu'elle avait connu bébé, soulagement de le voir arrivé jusqu'à cet âge. Un mot d'encouragement à une mère enceinte jusqu'aux yeux mais qui a son âge. Une plaisanterie avec un paysan rencontré à l'entrée du domaine. Eymoutiers, son enfance, sa plus grande joie. Le Limousin enfin qu'elle offre à sa toute nouvelle amie, la lectouroise qui l'accompagne pour cet évènement important de sa vie. De la vie de toute une famille.

Le coche enfin arrêté dans la cour, les deux jeunes filles descendent de l'habitacle. Et l'Etincelle d'accueillir avec chaleur les effusions de la cuisinière qu'elle préfère à celle de Sémur, celle-ci la connaissant depuis sa petite enfance. Eymoutiers. Les noisettes se lèvent sur l'édifice, tandis qu'elle entraine son amie à sa suite. Direction sa chambre, où Aléanore sort ses robes de ses malles et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, les voilà embarquées dans le tourbillon des domestiques qui frottent, habillent, coiffent.

C'est une Aléanore vêtu d'écru et de doré qui descend enfin les escaliers, chevelure ébène nattée avec des rubans de soie dorée. Bras glissé dans celui de son amie, tandis que les mots sont lancés à mi-voix.


-« Tout va bien se passer, tu verras. Enfin, j'espère.. »


Pourquoi est-ce elle qu'elle rassure, alors que c'est une cérémonie qui la concerne ? Peut être parce que c'est la première fois que la jeune fille présente une amie bien à elle à ses parents. Et la porte du salon est enfin poussée, laissant apercevoir sa mère dans un fauteuil. Le bras de son amie est lâchée et c'est naturellement que la jeune fille de seize ans révolue vient se jeter dans les bras de sa mère, tout à la joie de la retrouver après ces longues semaines d'absence.

-« Enfin, nous nous retrouvons. »

Baiser déposé sur la joue maternelle avant de s'écarter un peu, pour faire un signe en direction de son amie.

-« Maman, permettez que je vous présente mon amie, Cloe, c'est la fiancée de Simon d'Albizzy, que vous connaissez, je pense. Cloe, voici ma mère dont je t'ai parlée, Marie Alice Alterac, maitresse de ce merveilleux endroit qu'est Eymoutiers.»

Le ton ne souffre aucune négation. Eymoutiers est le meilleur endroit du monde, c'est un fait avéré pour l'Etincelle.
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Eragon.

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MessageSujet: Re: Pour la fiesta c'est par là   Pour la fiesta c'est par là Icon_minitimeDim 24 Jan - 18:43

Le héraut avait emprunté depuis le poste de garde un dédale de chemin, faisant bien attention à la décoration des lieux. Il n'était pas en retard pour une fois et s'attarda donc sur quelques tableaux, sur les motifs des tapis posés au sol etc.

C'est ainsi qu'il se rendit au salon ou il trouva un trio féminin.
Il laisse se faire le moment des retrouvailles ne voulant point troubler des moments précieux comme ceux-ci.
C'est donc dans l'encadrement de la porte que le héraut attend sagement
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MarieAlice
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MessageSujet: Re: Pour la fiesta c'est par là   Pour la fiesta c'est par là Icon_minitimeDim 24 Jan - 19:15

Pensive, le regard perdu dans les flammes alors qu'elle se délaissait un peu et laissait son esprit vagabonder et errer parmi ses terres et plus loin encore, sur le Limousin et ses chemins, ses villes. Réminiscence de la première fois qu'elle avait entendu ce nom, d'un Comte qu'elle aimait profondément, d'un ami qu'elle n'avait jamais vraiment perdu de vu depuis lors sauf lors de ses trop longues absences, Nicotortue de Brassac. Seigneurie d'abord puis baronnie ensuite, par un homme encore plus important ou du moins d'une autre façon, Jacques Rochegarde. Dieu qu'elle l'avait aimé. Au point de taire son nom, sa paternité, de devoir écouter les plus grandes fadaises quant au père possible de ses ainés. Dragonet... Dege ou Aleksandr, même homme après tout... Un sourire douloureux vint étirer ses lèvres. Son frère perdu. Son frère un possible amant pour certains. Dieu que les hommes pouvaient être petits, pitoyables et méprisables. Aleksandr, Arthur...Amant, frère et fils partis. Douleur combattant les souvenirs plus heureux, si loin et si proches.

Le bruit de la porte lui fit tourner la tête et un autre sourire vint éclairer son visage tandis que ses bras s'ouvraient. Même si elle ressentait une pointe de colère en elle contre cette fille ainée parce qu'elle ne comprenait pas cette cruauté sous jacente avec les plus faibles, cette arrogance, elle l'aimait. Elle n'y pouvait rien. Ses bras se refermèrent donc sur le corps amaigri et Marie ne put que constater la pâleur et les traits tirés d'Aleanore tandis qu'elle lui murmurait un bonjour ma fille. Il lui faudrait lui parler, demander, comprendre mais pour l'heure ce n'était ni le temps ni le lieu. Les noisettes se portèrent donc sur le visage de celle que lui présentait la Tortue et se leva pour l'accueillir.


Enchantée damoiselle et bienvenue en notre demeure. Le voyage s'est bien passé? Vous avez tout ce qu'il vous faut?

Silhouette aperçue près de la porte.

Bonjour Eragon. Allons entre je t'en prie que je te présente mon ainée et l'une de celles pour qui tu es là.
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Cl0e

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MessageSujet: Re: Pour la fiesta c'est par là   Pour la fiesta c'est par là Icon_minitimeDim 24 Jan - 19:36

Le trajet avait été long. A peine était-elle arrivée en Anjou, fait la connaissance de la jeune fille que les voilà en route. Elle semblait connaître beaucoup de monde sur la route. C’était encore trop loin de son comté pour qu’elle reconnaisse un visage, pour sa part. Alors elle lisait pendant qu’Aléanore saluait les gens du coin. Enfin, elle essayait. Garder sa ligne avec ces galets relevait du défi. Et elle s’étonnait d’avoir des migraines.

Quand elles arrivèrent aux portes du château, la blonde admira la grandeur de l’édifice. Le dernier qu’elle avait vu et dans lequel elle était rentrée était celui d’Alençon. Elle a à peine le temps de le détailler que déjà, la brune l’entraîne. Volée de marches, dédale de couloirs, les voici dans ce qui semble être sa chambre. Après venue des domestiques, elle en est sûre, surtout qu’elle n’a plus qu’à penser, puisqu’elles s’occupent pour elle de la pomponner. Diantre que la vie de château lui plaisait. Oui, elle avait des goûts de luxe, mais elle assumait. Habillée de cyan, sa couleur préférée, ses longs cheveux dorés noués de ruban assortis à sa tenue, elle demande moins d’artifice que son amie. Après tout, ce n’était pas elle qui se faisait annoblir. Malheureusement.


- Mais bien sûr que tout se passera bien. Je ne vois pas pourquoi tu en doutes. De plus, ta famille est là pour te soutenir. Allez, on avance maintenant.

Elle ne savait pas exactement où, mais elles avançaient. Nouvelle volée de marches, nouveau dédale de couloirs, les voici devant un magnifique salon, où se trouvait une belle dame qui ressemblait à Aléanore. Sa génitrice, sans doute. Dans le mille, puisqu’elle se jette dans ses bras, avant de présenter la blonde.
Cloé plia les genoux, mains retenant légèrement le tissu sur ses hanches, et baissa la tête.


- Enchantée Votre Seigneurie et merci pour votre accueil. Le voyage a été fort agréable et je ne manque de rien, je vous en remercie. Vous avez vraiment un beau domaine. Je suis ravie de faire votre connaissance, votre fille m’a tellement parlé de vous.
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Semias

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MessageSujet: Re: Pour la fiesta c'est par là   Pour la fiesta c'est par là Icon_minitimeDim 24 Jan - 20:02

Eymoutiers ? Oui, il y a des noms comme celui-là qui, parfois, ne vous parlent guère plus qu'un muet n'aurait su le faire. Parce que c'était en Limousin ? Sans aucun doute. Parce que l'invitation avait été formulée par une demoiselle qui, quelques jours plus tôt, lui était encore inconnue ? Assurément. D'autant qu'on ne trouvait pas aisément carte suffisamment précise du Royaume de France à Balsac pour qu'on y détaille chaque domaine. Par chance, le Bourbonnais-Auvergne possédait encore quelques cartographes aussi doués en dessin qu'en géographie.

Ainsi donc, chevauchant à travers la campagne de France, fâcheuse habitude qu'il avait prise là, il avait fini par trouver la demeure. Alterac n'était pas un nom des moins renommés, et force était de constater que l'on en savait indiquer le fief pour peu qu'on ne se trouve plus qu'à une cinquantaine de lieues. La tâche s'avérait donc simplifiée. Arrivé à Eymoutiers, le fils de Balsac s'était présenté et, sans avoir à en dire plus, il fut promené dans une suite incalculable de couloirs. Ou du moins était-il trop occupé à se familiariser avec le lieu pour les compter.

Vêtu d'un complet ensemble noir, ce qui tranchait avec la coutume puisqu'il y préférait d'ordinaire le rouge, le fils de Balsac s'avança discrètement dans la salle où se tenaient déjà quelques personnes. Il avait déjà eu le plaisir de rencontrer la maîtresse de maison mais ignorait l'identité du reste. D'une inclinaison polie, il salua l'assemblée tout en se présentant, de façon classique et brève.


"Semias de Balsac Penthièvre, aimablement invité par Damoiselle Maeve."
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Maeve

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MessageSujet: Re: Pour la fiesta c'est par là   Pour la fiesta c'est par là Icon_minitimeDim 24 Jan - 20:08

Voyage, voyage ! Elle n'arrête plus, la petite Alterac qui ne l'est plus que tant que ça... Champagne, Lorraine, France Comté, Bourgogne, Limousin, Bourbonnais-Auvergne, Limousin... Les routes défilent et s'enchainent, se ressemblent toutes, pavées de bonnes intentions et de discussions aléatoires. Beaucoup partagées avec sa mère, certaines avec des inconnus étranges, d'autres avec des crétins finis... Toujours est-il que depuis quelques semaines, à peine le temps de se réhabituer à la Bourgogne, elle voyage. Mais cette fois...

Comme une impression de rentrer à la maison, même si elle n'y passe guère de temps, à Eymoutiers. Dans la cour, les retrouvailles. Observer Nore comme elle observerait quelqu'un perdu de vue. Leurs retrouvailles précédentes en demi-teinte, cette soeur qu'elle reconnait peu, qui l'amuse, dont elle peut être si proche et si éloignée, le tout en même temps, leur dernière altercation... Froncement de nez, avant d'aller saluer l'amie... Minois poli. Puis la soeur, bras enlaçants, baiser de rigueur, nonobstant la raideur soudaine de l'Etincelle. Elle ne peut comprendre, la Flamme, que sa soeur regrette le manque d'explication puis de contact. Voile inquiet qui passe devant le bleu de ses prunelles, saphirs changeants qui préfèrent éluder.

Tournant son minois balafré vers ses parents.


Va falloir que je me change, n'est ce pas ? Soupir résigné. Et que je mette une robe ?

Acquiescement, et cavalcade vers la chambre, bleue, qui est la sienne. Sourire en y retrouvant les reproductions guerrières et chevaleresques qui en tapissent les murs. De la malle à peine posée un peu plus tôt, elle sort ses tenues... Et soupire... Ne reste au final de mettable que celle commencée à Sémur sous les ordres de sa soeur, achevée rapidement... D'un bleu profond, rehaussant les éclats roux de ses cheveux, ses yeux azur, elle est taillée à sa nouvelle morphologie... Un col montant pour masquer la poitrine naissante, un corset pour souligner la taille, et des jupes longues non éraflées aux genoux.

D'un pas presque sûr elle descend l'escalier, après avoir remercié la camériste. Elle sait bien que sa soeur trouvera à redire à sa tenue. Ne serait ce qu'à cette barrette d'argent qui retient ses boucles rousses, simplement, sans autre chichi que de relever sa tignasse. Mais les épaules droites, la nuque dégagée, et le minois enjoué et décrassé, elle peut entrer dans la salle fière de l'honneur qui va lui être fait.
Poliment, elle salue les présents, légèrement intimidée. Manquant marcher sur le revers de sa robe. Les joues rosies. Une mèche s'échappe, se calant dans son oeil, attirant les larmes, la cicatrice qui s'échauffe, et finalement c'est une Maeve défaite qui arrive enfin devant sa mère.


je suis prête, Maman.

Puis d'un oeil larmoyant et le minois ravagé, elle salue les autres, repérant Sémias auquel elle adresse un sourire particulier.

Bonsoir et bienvenue.... Merci d'être venu, Sémias. C'est un plaisir de vous recevoir... Vers Cloe. Maeve Alterac, Flamme de l'Etincelle.
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Semias

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MessageSujet: Re: Pour la fiesta c'est par là   Pour la fiesta c'est par là Icon_minitimeDim 24 Jan - 20:43

"C'est bien à moi de vous remercier pour cette invitation."

une nouvelle fois on s'incline, en guise de salut et de remerciement. Deux choses à la fois ou le sens du pratique. La demoiselle s'était particulièrement bien apprêtée pour la petite fête, faut-il dire, et il ne put s'empêcher de lui rendre son sourire lorsqu'icelle en esquissa un. Alors il s'approcha un peu plus de la jeune Alterac, parce que... Ah beh oui, c'était sans doute la personne avec laquelle il avait le plus bavardé par le passé dans cette salle. Autant dire qu'il avait bien du bavarder une bonne heure, en somme !

"Vous faisiez mention d'un anoblissement ?"

En fait il avait bien compris les termes de l'invitation, tout comme il avait pu noter la présence d'un Héraut. Mais c'était une façon de faire la discussion. Alors s'était-il trop approché et sentait-il l'ours, ou bien souhaitait-elle appeler quelque personnel de maison que la demoiselle, en cet instant, pivota légèrement tout en imprimant un pas de recul ? Il n'aurait su le dire. Il n'eut guère le temps de se poser la question d'ailleurs qu'un bruit suspect s'éleva de ses pieds, son surprenant que celui d'un bout de tissu qu'on déchire. Ils baissèrent tous deux le regard mais avaient sans nul doute compris.

Houlà ! Heu... Veuillez m'excuser, déblatérait-il plus vite qu'il ne l'aurait souhaité. Vous me voyez confus..."

Se confondant en excuses, le fils Balsac retira le coin de sa botte qui, un instant plus tôt, s'était malencontreusement posé sur le bas de la robe de la demoiselle. Même si le vêtement avait souffert bien moins qu'il ne l'aurait pu, on voyait le tissu se séparer sur une bonne coudée de long. Fallait-il qu'il gaffe ce soir...
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Flaiche
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MessageSujet: Re: Pour la fiesta c'est par là   Pour la fiesta c'est par là Icon_minitimeDim 24 Jan - 21:17

Voyage ? vous avez dit voyage ?
Ah bon...Ben pas vu.
Effectivement, le gardon avait passé la dernière partie du voyage à dormir dans le coche, confortablement installé sur des coussins, puisque de toute façon il n'arrivait rien à faire d'autre. Faut dire que le Limousin était maintenant pour lui plus un endroit ou il passait par obligation que par plaisir. Bien sur il y gardait quelques très bons amis, dont il se faisait une joie de revoir à chaque fois. Mais pour le reste, il connaissait trop bien le comté pour avoir envie de s'y attarder, surtout quand l'on faisait tout pour éviter halles et gargote. Heureusement pour lui, il restait leurs fiefs, en particulier Eymoutier que Marie semblait particulièrement affectionné.
A peine arrivé, Flaiche s'était fait préparer un bain chaud et une tenue pour l'occasion, et pendant sa toilette il se fit transmettre oralement les rapports sur leurs propriétés dans le comté. Rien de passionnant en fait, Mais cela devait être fait, et puis le gardon affectionnait bie plus le chiffres que la Perce neige.

Une fois les rapports transmis et la toilette faite, Flaiche s'habilla prestement et se rendit dans la salle ou se déroulerait la cérémonie. Quelques personnes étaient déjà présentes, notamment son épouse, ses deux filles, et le héraut. Au moins, c'était déjà cela de prit, tous les protagonistes de la soirée étaient présents. Les anoblissements pourraient donc avoir lieu sans souci, du moins l'espérait il.

Entrant dans la pièce, arrivant de son bureau, il rejoint son épouse, celle ci paraissant un peu moins anxieuse, surement du fait de l'arrivée d'Aléanore, mais quand même, un petit quelque chose restait dans ses yeux pour qui savait les déchiffrer. Et en ce domaine, le gardon était surement le meilleur qui soit. S'approchant, il posa ses mains sur ses épaules, posa un baiser sur sa nuque en murmurant "ne t'en fait pas, tout ira bien". Il se mit alors à sa hauteur et salua à son tour.
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Maeve

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MessageSujet: Re: Pour la fiesta c'est par là   Pour la fiesta c'est par là Icon_minitimeDim 24 Jan - 21:20

Vous faisiez mention d'un anoblissement ?

Et bien en effet, ce soir...

*Craaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaac*

Stupeur sans tremblement, du moins de la part de l'Alterac qui essaie de rester digne malgré l'arrière de ses cuisses et le haut de son postérieur dévoilé à qui le veut grâce à Sémias et à un faux mouvement... Le velours n'était pas de si bonne qualité qu'il se déchire à la première botte venue. N'empêche qu'elle a l'air fine, la cadette Alterac, avec ce trou béant.
Immédiatement les saphirs foudroient Sémias. Le confondent, amenant le rouge et la confusion sur les pommettes de l'héritier Balsac.


Veuillez m'excuser semblaient être des mots choisis pour l'occasion, Sémias... dit-elle.... rouge cerise. Mots réflexe, alors qu'elle se sent humiliée... Elle qui pour une fois avait délaissée ses braies usées et sa chemise poussiéreuse pour une tenue qu'elle appréciait sans pour autant la porter souvent, se sentait avilie par l'avanie malencontreuse.

D'une menotte elle rapproche les morceaux de sa robe, couvrant par là les cuisses cisaillées quand elle avait huit ans, les cicatrices aussi hideuses que celle qu'elle porte sur sa joue, provenant de la même arme.
Les pommettes rougies et les yeux perçants, elle ne lâche pas Sémias.


Vous allez devoir réparer votre faute... ce soir, je suis ano..

Quand dans la salle soudain s'égaye, bon peut être que pour Maeve hein, mais le courant d'air et le frémissement... Leandre vient d'entrer. Son chevalier, son promis, son fiancé. Le petit, pas si petit que ça, mais elle l'a connue enfant... bref, le jeune impérial fait son entrée, renforçant le rouge sur les joues de la demoiselle, la cicatrice qui ressort d'autant plus...

Veuillez m'excuser...

Et de filer vers la porte. Leandre n'aura pas le temps d'entrer que la demoiselle l'attrape par le bras.

Faut que tu m'aides... Et que tu serres ma robe, celle-ci est gachée... Elle l'emmène dans l'escalier, l'embrasse rapidement. Et.. bonjour, je suis contente que tu sois venu.. merci.

L'escalier se grimpe, la chambre bleue... et la malle... que mettre maintenant... Pourpre.. pourpre et de velours. Couleur différente, mêmes effets... chevelure rehaussée, prunelles magnifiées... ne reste que la coupe qui coupe en partie la respiration, comprimant une poitrine qui n'existait pas quand elle avait été cousue, cette robe. Un peu courte, mais les bottes ont été cirées.
Peut-être devrait-elle suivre les conseils de sa soeur et aller voir un tailleur d'ici peu, se confectionner une garde robe de ce nom... Pour l'instant, elle se rend compte de ce qu'elle a demandé. Certes ils ont vécu ensemble à Vaudémont. Mais dans deux chambres, et pour des braies et des chemises, jamais elle n'avait requis son avis...

Soudain gênée, elle se tourne vers lui...


Peux-tu serrer les lacets ?


Dernière édition par Maeve le Dim 24 Jan - 21:25, édité 1 fois
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Eragon.

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MessageSujet: Re: Pour la fiesta c'est par là   Pour la fiesta c'est par là Icon_minitimeDim 24 Jan - 21:24

Et au héraut d'avancer suite à l'invitation de la Vicomtesse qui semblait l'avoir remarqué.
Voila que du beau monde arrivait, il se posta a ses côtés afin de regarder et d'admirer les atours qu'arboraient les jeunes demoiselles présentes.
C'est ensuite Flaîche qui fît son apparition, lui qui avait aimablement répondu à sa demande lorsqu'il avait voulu apprendre a manier une épée (tiens d'ailleurs faudra l'avancer celui la de RP ^^)


Eh bien je suis ravi de venir officier pour des camarades Licorneux, c'est réellement un honneur.
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MarieAlice
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MarieAlice


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MessageSujet: Re: Pour la fiesta c'est par là   Pour la fiesta c'est par là Icon_minitimeDim 24 Jan - 21:45

Haussement de sourcils alors que les noisettes passaient de l'une à l'autre, petit sourire amusé.

Merci. Je me demande ce qu'Aleanore a bien pu vous raconter.

Et en effet elle se posait la question. Non que la façon dont les gens qu'elle ne connaissait pas lui soit primordiale mais plus parce qu'elle aurait souvent aimé savoir comment ses proches la voyaient quand ce n'était pas à elle qu'ils s'adressaient. Un écu pour vos pensées....

Un autre homme fit son apparition et pendant quelques secondes elle dût fouiller sa mémoire. Son visage lui était connu mais qui déjà... Oh oui Semias, le fils de Themis.

Bienvenue à vous pour notre petite fête et oui il s'agit bien d'anoblissements. Celui de mes deux filles. Maeve que vous connaissez et Aleanore que voici.

Ce fut au tour de Maeve d'apparaitre et d'obtenir un sourire de la part de la brune.

Et bien regardez si elles ne sont pas toutes les deux magnifiques chacune à leur façon.

Fierté maternelle gonflant un coeur de mère de les voir si grandes, pincement de ne voir auprès d'elle ce fils qui leur manquait à tous.

Regard croisant maintenant un autre azur, celui de son Gardon, lèvres étirées et un soupir de soulagement suivi d'un frisson au contact de ses mains puis de ses lèvres. Il savait bien ce qu'il faisait celui-là, la connaissant par coeur. Une main sur une des siennes pour porter la paume à sa bouche et y déposer un baiser. Et d'un coup, un crac retentissant, une Maeve rouge pivoine, un Semias balbutiant.

Tout juste le temps de voir la petite rousse repartir en courant, tremblante de honte, ne pas rire surtout alors qu'elle devait bien avouer que c'était amusant. Elle avait juste eu le temps de croire apercevoir Leandre qu'envolée la rouquine et son chevalier comme elle l'appelait.

Hochement de tête vers Eragon.

Mais tout le plaisir est pour nous. Merci à toi d'officier.
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Aleanore
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MessageSujet: Re: Pour la fiesta c'est par là   Pour la fiesta c'est par là Icon_minitimeDim 24 Jan - 22:37

Sourire en coin qui se glisse sur les lèvres de l'Etincelle, ce qu'elle a pu raconter, si elle savait sa mère, une poignée d'écus pour un soupçon de pensée, Maman. Et la jeune fille d'entrainer son amie vers le buffet, repoussant les mains des valets pour servir elle-même la Lectouroise, sourire provocateur, tandis qu'elle tend le verre à la blonde et en prend un.

-« Prune du Limousin, cela doit valoir ton armagnac, mon Cristal.»

Et les lèvres purpurines de la brune plongent dans le verre, tandis que les noisettes étincellent de malice, la prune du limousin ? Sa première cuite, immunisée l'Etincelle, même si elle n'en raffole pas et lui préfère le délicat vin bourguignon. Et l'arrivée de la Flamme qui se présente comme telle après avoir salué leur mère, regard jeté à la tenue, sourcil arqué, elle connait la tenue pour l'avoir elle-même dessiné. L'Etincelle plonge son regard dans celui de la Flamme, un instant indécise, ressassant les différents entre elles et finalement, c'est un sourire qui éclaire le visage de la Poupée brune, faisant table rase des divergences. Oui, elle est batarde, mais elle est avant tout grande soeur, et personne ne pourra lui retirer ce titre qu'il soit Roy ou autre. Et la jeune fille salue d'un signe de tête celui qui accompagne sa soeur, Balsac ? Aucune idée de qui il peut être, même si le nom lui dit vaguement quelque chose - adeptes du bouquinage de la généalogie française à la chapelle, bonsoir - Et voilà, que le dernier bout d'une famille éprouvée par les pertes, pointe son museau.

Verre levé en direction de son père tandis qu'un sourire étire ses lèvres en voyant l'attitude protectrice du Gardon envers son Merveilleux Perce-Neige - t'as kiffé, chui sure - se retournant vers le jeune noble qui semble connaitre sa soeur quand soudain, un CRAC vient troubler le calme de la pièce. Noisettes rivées sur la tenue fichue, tremblement nerveux de la lèvre, envie furieuse de pleurer, elle était si belle cette robe. En public ? Elle prend plutôt le parti de resserrer sa main sur le verre tandis que les noisettes suivent la fuite de la rousse et du fiancé. Frémissement imperceptible de l'Etincelle qui constate que sa présence est de moins en moins requise auprès de la Flamme. Pincement au coeur avant de se dire qu'elles grandissent et que c'est la vie qui veut cela. Le verre est posé sur le buffet, un peu vite, peut être, tandis qu'elle attrape un des fruits confits dans les compotiers qu'elle a demandé à Clarisse de poser en vitesse. Fruit confit planté sur un ongle affuté, manucure mortelle qui ne cesse d'amuser la Duchesse, tandis qu'elle se tourne vers le Balsac.


-« Une si belle robe, en voilà des façons de déshabiller des jeunes filles.»

Sourire sans équivoque à son amie, sûrement aussi garce qu'elle, avant d'engouffrer le fruit confit. Gourmande, vaniteuse, cruelle, oui, mille fois oui, et pire, assumée. Néanmoins, le sourire qui suit est sincère quand l'Etincelle pose une main sur le bras du jeune homme.


-« Ne vous inquiétez pas pour Maeve, je gage qu'elle va trouver une solution pour se sortir de ce mauvais pas. Jolies bottes.»

Gloussement dissimulée derrière la main fine avant de regarder en direction de la porte où a fui sa cadette, sourire tendre, bien sur qu'elle s'en sortira, les affres de la société, elle apprendra. Vite, il le faut.


Dernière édition par Aleanore le Dim 24 Jan - 22:47, édité 1 fois
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Leandre




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MessageSujet: Re: Pour la fiesta c'est par là   Pour la fiesta c'est par là Icon_minitimeDim 24 Jan - 22:40

Même si le Limousin n'était pas la porte à côté, le voyage ne lui avait pas paru si long que ça. Il fallait dire que le jeune Valfrey était plutôt pressé de retrouver sa promise, et qu'en conséquent, chaque lieue parcourue était autant de temps qui s'écoulait avant leurs retrouvailles. Vous pensez bien, quelques jours de séparation, c'était déjà une éternité pour lui. Maeve l'avait prévenu par missive, légèrement en avance, et lui serait légèrement en retard. C'était une façon comme une autre d'équilibrer les choses. Le principal étant qu'il soit présent pour l'anoblissement de sa princesse.

Avec les indications que celle-ci lui avait donné quant à la localisation d'Eymoutiers, il n'eut pas trop de mal à trouver l'entrée du domaine. Abandonnant sa monture à un palefrenier, il demanda à ce qu'on le conduise jusqu'à la salle de réception. Plus exactement, qu'on le mène à Maeve. Il suivit donc un garde dans le dédale de couloirs, levant le nez pour admirer toute sorte d'art exposé à la vue, sans oublier tout de même de jeter un coup d'œil là où il mettait les pieds.

Enfin, ils arrivèrent. L'homme le laissa entrer, après s'être incliné.

A peine le temps d'observer ceux qui étaient présents - et pas assez pour grimacer à la vue d'Aléanore, qui apparemment s'était entichée d'une amie blonde - que déjà une rouquine se précipita pour lui attraper le bras, un air embarrassé sur le visage.

Effectivement, sa robe semblait gâchée. Inutile de lui demander pourquoi, elle le lui expliquerait sans doute plus tard. A peine arrivé, et le voilà qui partait déjà à l'écart, entraîné par une Maeve visiblement en forme. Un baiser volé dans l'escalier, et ils montèrent à l'étage, sans qu'il n'ait eu le temps de finir sa phrase.


Moi aussi, je suis content de te...

Et son bras soudain tiré l'empêcha de continuer. Ils entrèrent dans la chambre, et Maeve s'activait déjà à fouiller dans une malle. L'impérial détourna instinctivement son regard vers le mur à sa droite, réprimant un toussotement. Effectivement, la robe en question était bel et bien gâchée. Il se concentra sur ce mur somme toute relativement intéressant : belle couleur, luminosité parfaite, propreté impeccable, etc... elle le sortit d'un coup de son analyse, quelque peu rougissante. Lui ferait n'importe quoi pour elle.

Euh.. oui bien sur.

Il s'approcha, et se saisit des lacets de sa robe, quelque peu déconcerté. Surtout que les lacets étaient déjà serrés.

Selon moi... et ça n'engage donc que moi, évidemment... tu devrais peut-être changer de robe avant de serrer les lacets.
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Arthur Dayne




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MessageSujet: Re: Pour la fiesta c'est par là   Pour la fiesta c'est par là Icon_minitimeDim 24 Jan - 22:58

Longue fut la route. Question d'habitude, parait-il. Longtemps qu'il n'avait pas avalé les bornes à cette vitesse, ni en telle quantité. Belle chevauchée que celle ci, d'autant plus soutenu qu'il était seul sur le dos d'Althaïr, Arthur. Iliana avait été laissée au bon soin de sa mère, à Moulins. Il fallait bien dire que l'invitation l'avait surpris. En premier lieu parce qu'il n'avait pas eu de nouvelles de Maeve depuis bien longtemps, et qu'il n'avait reconnu son écriture qu'avec grand peine. C'est qu'elle devait avoir grandi. Changé. Il ne l'avait plus vue depuis...

Pensées qui s'égarent, Arthur. Viens en au fait. Oui, surpris. En second lieu, parce que l'anoblissement des deux soeurs Alterac, auquel il était convié, était fixé à une date proche. Très proche, même, qui lui laissait à peine le temps de sauter sur le dos d'Althaïr, de déposer Ili chez sa mère, et de cavaler à bride abattue de Moulins à Eymoutiers. Ce n'est qu'en franchissant une première frontière ducale qu'il réalisa qu'il n'avait prévu ni vêtement de rechange, ni de quoi manger sur le chemin. Qu'il n'avait pas assisté à un anoblissement depuis plusieurs vies. Qu'il n'avait pas revu la clique Alterac depuis leur dernier passage à Moulins, et n'avait eu que peu de nouvelles depuis, toutes apportant leur lot de blessures et de tristesses. Agressions, cicatrices, mort attendue qui frappe et déchire pourtant.

Pensées qui s'égarent, Arthur. Concentre toi sur le chemin. Pas la peine, en plus, de se perdre. Déjà que tu n'auras pas fière allure pour une cérémonie d'anoblissement... Aleanore et Maeve. La seconde avait, aux derniers écrits de Marie Alice, mûri plus vite et plus durement qu'elle n'aurait du. Arthur peinait à se l'imaginer grandie. Rapide calcul... Plus que grandie, même... Presque femme. Et Aleanore... Il connaissait moins l'aînée que la cadette, mais lui avait tout de même servi d'escorte de l'Artois au Limousin. Des jours et des nuits de chevauchée sur les chemins. Mais là encore, elle était une fillette à l'époque. Et aujourd'hui... rapide calcul... Presque une femme? Sans nul doute... Elle devait compter désormais... quinze? Seize printemps?

Et Marie? Comment allait-il la découvrir, si longtemps après leur longue discussion sur les berges de l'Allier, non loin de sa chaumière, égarée près de Moulins? Le temps et ses nouvelles épreuves l'auront-ils marquée davantage? Et cette armure dont ils avaient tant parlé, en serait-elle sortie renforcée ou affaiblie? Et Gaspard? Serait-il présent? Comment, le cas échéant, les pauvres mains meurtries d'Arthur réagiraient-elles en croisant l'azur si douloureux?

Tu songes trop, Songeur. Et il n'est jamais bon de songer à dos de cheval... Cette phrase de mise en garde n'arriva jamais aux oreilles d'Arthur. Ou du moins, même si elle arriva, le vacarme de la chute en couvrit le murmure. Parce qu'Althaïr, cette fichue tête de mule d'équidé, avait soudain décidé qu'il avait soif et que galoper à ce rythme depuis des heures, ça suffisait. Sauf que l'arrêt brutal du cheval déchargea d'un coup toute l'énergie cinétique emmagasiné par le pauvre vieux corps d'Arthur, qui continua la course sans le cheval, et la termina dans la poussière d'un chemin délaissé depuis peu par la neige. Il évita de peu, et par la grâce d'un entraînement intensif de glissade en taverne, le fossé boueux, mais roula sur plusieurs mètres, se protégeant tant bien que mal des pierres qui s'amusaient à lui rouer les côtes. Lorsque la course s'arrêta et que le tourneboulis de ses esprits le lui permit, Arthur se releva et constata l'étendue des dégâts.

Poussière, sueur et cailloux acérés n'avaient laissé aucune chance à ses vêtements, qui décidément n'avaient plus rien de correct pour un anoblissement. Les traînées poussiéreuses alternaient avec quelques accrocs dans le tissu. Sa tempe saignait un peu, du même côté que la cicatrice qui ornait toujours sa pommette. Un genou douloureux. Le bras gauche bien éraflé. Diable de diable...

Pas le temps d'être furieux... Arthur refit le chemin en sens inverse, jeta un regard furibond à Althaïr qui, entre temps, s'était désaltéré dans le fossé susdécrit, et grimpa à nouveau en selle. Il avala les lieues restant en se concentrant du mieux qu'il pouvait sur le chemin, grimaçant parfois lorsque son genou le lançait. Et arriva enfin en vue d'Eymoutiers. Arrivé devant les portes de l'édifice, il se présenta aux gardes, expliqua en quelques mots la raison de son état et confia son cheval à un garçon d'écurie, en lui précisant qu'il devait être privé d'eau pour la journée.

Puis il se fit indiquer la pièce à rejoindre, profita de l'eau d'un abreuvoir pour se rincer brièvement le visage, et s'aperçut que, pour couronner le tout, une barbe de trois jours lui hérissait les joues. Si sa fille pouvait le voir, elle lui ferait sans nul doute les gros yeux. Mais baste, il était suffisamment en retard.

Grimpant quatre à quatre plusieurs volées de marches, bifurquant de couloirs en couloirs, demandant par trois fois son chemin, et après quelques demis tours pour terminer son périple, Arthur rejoignit enfin la pièce où se trouvaient réunies plusieurs personnes. Quelques visages inconnus, d'autres un peu plus. Marie trônait en maîtresse des lieux, son port altier n'avait pas changé. A ses côtés, le père de Maeve, croisé une fois... deux peut être... Deux jeunes filles près du buffet. L'une d'entre elles qui ressemblait furieusement à... Aleanore. Qu'elle a changé, la fillette... Qui n'en est plus une, les traits de l'enfance se sont indubitablement tous envolés. Un homme qu'il connaissait aussi... mais qu'il ne s'attendait pas à voir ici. Vu à Moulins il y a peu. Frère... frère de quelqu'un, non? Oui... un frère et une soeur venus à Moulins après la guerre. En compagnie du fils Varthak... Baste, il remettrait le nom plus tard. S'il y parvient...

Mais pas de Maeve en l'instant. Juste des regards posés sur lui. Plus qu'interrogateurs... Diable, c'est qu'il devaitt avoir l'air d'un pouilleux, au mieux. Cheveux poussiéreux, gouttelettes ocres perdues dans une barbe naissante, vêtements qui semblaient sortir tout droit d'un lynchage en règle...

Il passa une main dans ses cheveux en bataille, Arthur. Signe de malaise, chez lui... Déjà qu'il ne se sentait pas vraiment à sa place dans ce genre de lieux, ni pour ce genre d'évènements... Qu'il n'avait fait le déplacement que pour les deux fillettes Alterac... jeunes femmes... les deux jeunes femmes.

Eum... Bonjour tout le monde... J'ai un... cheval qui tient parfois plus de l'âne buté que du fier destrier... Et un tempérament de songeur auquel il faut bien que je fasse honneur.

Rapide révérence, pour mieux marquer le ridicule de la situation.

Arthur Dayne, Moulinois de passage, convié par Sa future Grâce Maeve...
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Cl0e

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MessageSujet: Re: Pour la fiesta c'est par là   Pour la fiesta c'est par là Icon_minitimeDim 24 Jan - 23:22

Voyant les visages inconnus défiler devant elles, la sœur de son amie la saluer, elle manqua ne pas la voir tellement il y avait d’individus. Diantre ! Elle se présenta tout de même à la Flamme.

- Cloé, une amie de votre sœur. Enchantée.

En revanche, elle ne trouva rien à répondre à leur mère, et se contenta d’un sourire. Oui, Aléanore lui avait expliqué qui était sa mère, mais elles avaient tellement été occupées à parler chiffons que les autres sujets de conversations été vite chassés pour revenir aux velours et fourrures. Alors si elle avait dit ça, c’était plus par politesse qu’autre chose. Elle n’allait pas non plus rester sans rien dire tout de même alors que cette grande dame lui souhaitait la bienvenue. Il y avait un strict minimum.
L’Opale, comme elle aimait à appeler son amie, l’emmena vers le buffet, et lui servit à boire. Elle prenait plaisir à lui montrer tous les coins stratégiques du château et des environs, ce qui n’était pas pour déplaire à la blonde. Cependant, elle haussa un sourcil à la vue du liquide. Cela n’augurait rien de bon pour sa sobriété.


- De la liqueur ? Bien, goûtons. Mais je doute fort que cela vaille mon armagnac. D’autant que, je suis habituée à cet alcool, pas celui-ci. Cela me fait penser, il doit m'en rester une gourde dans ma besace, tu m’y feras penser. Il faut ab-so-lu-ment que tu goûtes !

Impatiente de voir la réaction de la brune étincelante après bu ce digestif local, la Lectouroise retint un rire et bu cul sec son verre de liqueur et … fronça le nez.

- Fichtre ! Je reconnais que … c’est fort !!!

Fort … bel euphémisme, Cloé avait la gorge en feu. Par réflexe, elle attrapa des fruits confits et en mordilla un. Elle en grignota quelques un, qui calmèrent l’incendie. Ce qu’elle n’avait pas pensé en revanche, c’est que le sucre accentuait les effets de l’alcool. Déjà, elle avait chaud. Quelle sotte elle faisait. Quoique, pas tant que ça, il faisait froid dans ces contrées, on était encore loin du Sud. Elle n’était finalement pas si dépaysée. Et l’alcool aidant, elle se décontracta.
Mieux, la cadette Alterac eut un soucis de haute couture. De couture, puisque de toute évidence, elle avait craqué, et haute, parce que l’on voyait une large parcelle de peau. La blonde eut un mal fou à ne pas rire. Elle avait appris à ses dépends à rire de ce genre d’incidents plutôt que de s’en formaliser. Aussi, Maeve repositionna le tissu, les joues cramoisies, et fila en vitesse.
Son aînée avait elle aussi réagit, posant brutalement son verre sur la table. Lequel faisait culbuto et menaçait à tout moment de choir. Aussi, la jeune fille aux cheveux dorés posa rapidement son verre pour éviter une mort certaine à celui de son amie et faire des saletés. Non qu’elle ait pitié des domestiques, mais on ne gâchait pas l’alcool. Certainement pas. D’ailleurs, on lui avait bien appris à ne point gaspiller du tout, cela, elle s’en souvenait. Et si elle ne s’en était pas bien souvenu, c’était inné. Pas de gâchis, point barre.
Elle tendit le bras vers le verre, tout juste touché, afin de le stabiliser. Et là, le drame, cataclysme. Dans son empressement, Cloé dévie de sa trajectoire, et fait tomber le verre où Aléanore se tenait quelques instants plus tôt. Bon, au moins, elle avait limité les dégâts. Ce qui en soit, était pas mal, compte tenu de la maladresse légendaire de Cloé.
Se redressant, elle reprit son verre, un fruit pour se donner une contenant, et prit un air détaché, indifférente à ce qui venait de se passer et totalement innocente. Non, ce n’était pas elle la fautive. Le verre n’était pas stable. Et puis c’est tout.

D'ailleurs, elle venait de se recomposer un visage juste à temps pour l'entrée du sire. Ah ben du coup, personne ne se rendrait compte de sa bourde. Sauf peut-être les domestiques ...


Dernière édition par Cl0e le Mer 27 Jan - 22:15, édité 2 fois
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MarieAlice
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MessageSujet: Re: Pour la fiesta c'est par là   Pour la fiesta c'est par là Icon_minitimeDim 24 Jan - 23:32

Tiens encore du monde aurait-elle pu dire si la voix ne lui avait pas manqué en voyant la silhouette se détachant sur la porte. Parce que d'une part elle lui était familière et parce qu'en même temps vu l'état, elle se demandait bien qui pouvait arriver ainsi.... Ce fut au son de la voix et avant même qu'il ne dise son nom qu'elle sut. Arthur.

Et sans plus attendre ni laisser le temps à quiconque de bouger elle s'avança jusqu'à lui et le serra dans ses bras, faisant fi et du sang qui pourrait tâcher sa robe et de la poussière et de la terre au grand damne certainement de sa fille ainée qui verra là un crime de lèse mode.

Arthur en voilà une surprise. Heureuse qui plus est. Mais qu'est-ce qui vous est arrivé? Allons venez vous asseoir que je regarde cela et ensuite on va vous trouver de quoi vous changer.

Là encore elle ne demanda à personne son avis et encore moins à l'intéressé avant de le tirer derrière elle jusqu'à un siège.

Que quelqu'un aille me chercher de l'eau, des linges propres, quelques bandages.

Flaiche, tu peux voir si tu trouves quelque chose à prêter à Arthur s'il te plait?


Et de remonter le tissu sur la jambe du genou abimé et de l'examiner tout en parlant, heureuse de le voir là, confuse de ne pas lui avoir écrit depuis si longtemps.

Alors comment vous portez-vous Arthur? Savez-vous que Maeve m'a caché votre venue? Vous restez dormir bien entendu, vous ne repartez pas ce soir. Et vos chats? Et votre maison au bord de la rivière? Votre fille?

Où comment noyer ce pauvre Arthur sous un déluge de questions lui qui était déjà plutôt mal en point. Il ne devait lui manquer que le mal de crâne et à cette allure ce serait bientôt souci réglé. On a toujours besoin d'une migraine chez soi.
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MessageSujet: Re: Pour la fiesta c'est par là   Pour la fiesta c'est par là Icon_minitimeLun 25 Jan - 0:06

Dans la chambre de Maeve

Elle n'en mène pas large, la jeune Alterac, là, tout de suite. Leandre qui après l'avoir soigneusement évitée du regard lui signale presque trop poliment qu'elle tient effectivement la nouvelle robe à la main, l'ancienne déchirée toujours sur elle, les cuisses à l'air et la mine cramoisie....
Elle tente bien d'arborer un air de rien, de faire genre elle avait bien vu, ouais c'est bon hein - phrase tout à fait adolescente - mais ça ne fonctionne pas tout à fait. Toussotement de rigueur... hum... un éventail ? non... un paravent, siouplait...

Et le voilà, dans un coin, derrière lequel elle file se planquer, se soustrayant aux mains de Leandre qui déjà frôlaient son dos, frisson.


Tu regardes pas hein ?

Pourtant elle le connait son impérial. Ils ont vécu ensemble pendant un bon moment dans leur maison de Vaudémont... Mais les allusions de son père sur celles possibles de Leandre l'ont mise à mal, la cadette, et elle se demande soudain si... Avant de secouer la tête...
Ôter la robe bleue... enfiler la pourpre... couvrir cuisses et fesses... bien. Se sentir déjà opprimée alors même que les lacets, fameux, ne sont pas serrés... Imaginer la soirée et en soupirer...avant de s'échapper de l'abri du paravent.

Minette de quatorze ans, la poitrine plus que naissante comprimée au point de percer à l'orée du décolleté, la taille dessinée aléatoirement, la jupe tombant jusqu'à mi-mollets... Mais le pourpre qui l'habille, le velours qui la fait douce. La balafre qui se devine. Regard inquiet. Quelle idée d'inviter son promis à l'habiller ?


ça te.. ça te va.. et... euh.. maintenant, les lacets ?

Arborer un air naturellement coquelicot, et se tourner, offrant son dos à son chevalier. Ne se rendre compte que maintenant que des lacets de corset, ce n'était pas une des matières enseignées aux jeunes hommes...
Et pourtant il s'y applique... tellement qu'elle manque en mourir, là, dans sa chambre bleue, l'Alterac... Etouffée, asphyxiée...


Pas... au... tant ...

Elle ne peut le voir, le minois de Leandre assorti au pourpre de sa robe... Il en relâche les lacets...

Non mais... que... ça aille..

Après plusieurs tentavives... enfin le dos de la jeune Maeve ne ressemble plus ni à saucisson ni à quelque chose d'abstrait. Correctement sanglée, la hanche fine, même si le corset et les seins restent enserrés, elle est présentable... Se tourne vers son chevalier.

Il nous faut descendre, ou ça jasera...

Scrutant et repérant chez Leandre l'air gêné de tout adolescent habillant sa promise, elle en rougit d'autant plus, maudissant le chauffage et les cheminées entre ses dents alors qu'ils redescendent l'escalier tous deux. Z'ont fière allure, l'impérial et sa princesse... Lui habillé comme il se doit d'un fils de comte, velours et cuir propres, épée gravée au côté, et elle, dans sa robe pourpre. Enfin, revenir dans la salle... Saluer qui il se doit.
Maeve aperçoit Arthur, qu'elle a invité... Quelques pas pendant lesquels elle précipite Leandre.


Bonsoir Arthur ! Ravie de voir que tu as pu venir, merci ! Regard qui balaie, tombe sur le genou, ses parents. Besoin d'aide ? Espère bien qu'ils diront non, elle n'y connait rien. Pose un bise sur la joue d'Arthur, avant d'aller rassurer Sémias.

Tout va bien je suis sauvée. Permettez moi de vous présenter Leandre Lazare de Valfrey, mon chevalier.
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Aleanore
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MessageSujet: Re: Pour la fiesta c'est par là   Pour la fiesta c'est par là Icon_minitimeLun 25 Jan - 1:11

Et alors qu'elle s'apprête à se retourner pour récupérer un fruit confit, les noisettes se posent sur la porte du salon qui vient de s'ouvrir, et ce n'est pas la Flamme qui passe la porte mais un homme, une connaissance, enfouie sous des souvenirs qu'elle a voulu chasser parce qu'étant la période où sa moitié était encore là. La bouche entrouverte, elle observe sans mot dire le visiteur, cherchant à mettre un nom sur la personne vers qui sa mère se jette et le nom est lâché : Arthur. Celui qui avait permis ses retrouvailles avec sa famille, voilà plusieurs années, alors qu'elle n'était qu'une enfant. Arthur. Décidément, prénom qu'elle aime plus que les autres, et c'est un sourire doux qui affleure sur les lèvres de l'Etincelle troublée par la venue d'un homme qu'elle n'attendait plus dans sa vie. Il lui faudrait parler à Maeve quand elle reviendrait.

Evènement tout à fait inopportun qui l'arrache à ses pensées, le bruit mat du verre tombant sur la nappe. L'Opale qui se tourne vers le Cristal aux pommettes rosies par l'alcool, sourcil arqué tandis qu'elle fait un pas en avant pour pas tâcher le bas de sa tenue. Sourire amusé tandis qu'elle se mord la lèvre pour ne pas éclater de rire, et finalement, l'Etincelle de reporter son attention sur l'instant présent. Les doigts claquent, les mains s'agitent tandis que les ordres silencieux sont donnés. Le verre ramassé, le vin épongé, les linges et l'eau réclamé par sa mère ramenés dans l'instant sous les noisettes de l'Etincelle qui regarde l'état d'Arthur de loin, a-t-il mal ? Aucune idée.

Et de nouveau, le retour de la Flamme. Noisettes qui s'écarquillent tandis que les informations affluent. Rouge pourpre. Courte. Décolleté. Bottes. ERROR SYSTEM ! CRASH DUMP ! La main tâtonne pour attraper un verre de nouveau rempli mais de vin, cette fois, vite, vite boire. Le teint déjà pâle de l'Etincelle, devient translucide tellement le choc est intense. Garder les yeux rivés sur quelque chose qui pourrait lui changer les idées, et les noisettes se posent sur l'Impérial qu'elle n'avait pas vu depuis l'altercation en taverne, où il avait pris une gifle. Sourire cruel qui s'étire sur les lèvres de la Batarde en fixant son homologue masculin.


-« Ta joue va mieux ?»

Le minois se tourne, déjà oublié l'impérial, en direction du héraut qui s'est quand même déplacé pour elles. Sourire rassurant à sa blonde amie, l'incitant à la suivre si l'envie lui prend à moins qu'elle ne préfère rester avec les jeunes gens pour faire connaissance, tandis qu'elle quitte le petit groupe, et rejoint Eragon. Révérence esquissée, avant de relever la main à l'attention d'un valet, élève assidue au couvent où elle appris pendant 4 ans à tenir un domaine, les cours vont bientôt devoir être mis en pratique. Verres amenés qu'elle attrape sur le plateau et glisse au héraut avant d'attraper le sien.


-« Avez-vous au moins fait bon voyage ? »
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Arthur Dayne




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MessageSujet: Re: Pour la fiesta c'est par là   Pour la fiesta c'est par là Icon_minitimeLun 25 Jan - 15:58

A peine désincliné qu'il sentit des bras l'étreindre. Il s'était attendu à toutes sortes d'accueil, à dire vrai, mais celui ci le surprit au plus haut point. Les liens qu'il avait tissés avec Marie étaient profonds et solides, et il s'était bien attendu à ce qu'ils aient résisté au temps. Mais diable, elle venait de le serrer dans ses bras, malgré la poussière, le sang et les convenances. Elle qui pouvait se montrer si glaciale, parfois. Et voilà qu'elle l'entraînait vers un siège et, d'autorité, commençait à jouer les guérisseuses.

Lui, Arthur Dayne, noble déchu depuis si longtemps qu'il lui semblait ne l'avoir jamais été, devenu dans cette vie simple paysan, maire d'un petit village à ses heures perdues, avait comme guérisseuse personnelle une paire du royaume. Drôle de situation, au vrai, et voilà que Marie Alice Alterac, à qui arracher la moindre parole un tant soit peu intime se révélait parfois être un véritable combat, le noyait sous un déluge de questions.

Euh... Quelque chose à me prêter, je... ce n'est pas très utile... enfin, rien de bien extraordinaire, juste de quoi me vêtir dignement... Pas de fanfreluches ou de dentelles, hein...

Regard un brin suppliant vers le père de Maeve. Une chemise de lin et les braies de n'importe quel paysan du coin feraient amplement l'affaire... Pas besoin qu'il se sentit plus mal à l'aise qu'il ne l'était déjà, Arthur. Mais les questions défilaient à vive allure...

Iliana va bien. Mieux, en fait, beaucoup mieux après de difficiles épreuves... Bien trop longues à narrer ici et maintenant. Et la chaumière est toujours à sa place, ma foi, gardée par une belle armada de chats, dont certains revenus d'entre les morts... Longue histoire, là encore, qui s'entremêle avec la première...

Grattage de tête de rigueur, et faible sourire en coin.

Et c'est avec grand plaisir que je passerais la nuit ici, si toutefois cela ne vous importune pas trop. J'avoue que l'idée de remonter à dos de cheval d'ici ce soir est loin de m'enchanter.

Esquisse de sourire qui se dessine peu à peu en un plein et entier.

Diable, Marie, c'est un grand plaisir de vous revoir. Et je suis ravi que Maeve ait eu l'idée saugrenue de m'inviter...

La petite fille aux mille questions profita de l'instant pour faire son entrée. Tornade de boucles enflammées, robe de femme qui lui sied à ravir, même si le port suggère qu'elle n'est pas si à l'aise que ça. Et à son bras, Léandre, le Léandre tant conté et juste croisé à quelques reprises, il y avait si longtemps de ça. Qu'elle a grandi... Qu'elle a changé... Et pourtant, il l'aurait reconnu entre mille, n'importe où, n'importe quand. Elle avait toujours cette lueur pleine de malice et d'un brin de naïveté au fond du regard. Et toujours cette même propension à disparaître aussi vite qu'elle est apparue. Une bise effleura sa joue hirsute, et la demoiselle s'en alla butiner auprès de ses autres convives.

Sourire en coin qui illumine le vieux visage d'Arthur.

Alors qu'il poursuivait sa discussion avec Marie, son oreille et son regard suivaient en coin ce qui se déroulait dans le reste de la pièce. Etrange habitude qu'il avait, Arthur, de s'amuser à glaner les détails, au risque de parfois manquer les évènements les plus importants. Parce qu'il y avait des questions qui voletaient dans l'esprit du songeur. Comment le frère de... de... Egi... lie... Egerie... Egélie? Quelque chose comme ça, oui... Comment s'était-il retrouvé ici? Maeve semblait lui portait un intérêt tout particulier. Elle avait du s'enticher de lui comme elle le faisait souvent en taverne. Mais ce n'était pas cela qui intriguait le plus l'esprit glanant d'Arthur. Maeve se ressemblait autant qu'elle se dissemblait. La même, autrement.

Il en était tout autre d'Aleanore. Elle était plus âgée, certes. Mais elle semblait s'être totalement défaite de ce qu'elle avait été enfant. Comme si elle avait tout fait pour étouffer ce petit bout si important pourtant de son passé. Les raisons pouvaient en être multiples, et Arthur ne s'engagea pas dans la formulation d'hypothèses oiseuses... Le parallèle avec la manière dont Marie Alice enfouissait certaines de ses blessures le toucha pourtant.

De glace. Voilà, il touchait du doigt l'impression qu'il avait. Elle semblait de glace, comme Marie pouvait l'être parfois. Imposant une distance que personne ou presque n'osait se risquer à franchir. Et piquante comme le gel au petit matin, comme en témoigna le rapide échange qui s'ouvrit entre elle et sa jeune soeur, ou plutôt le chevalier de sa jeune soeur. Quelle en était la teneur, Arthur l'ignorait, et au vrai, ne s'y intéressait guère. C'était le ton plus que les mots, qu'il n'avait d'ailleurs pas tous saisis, qui confirma son impression première.

Oui... tout ce beau monde avait bien changé. Son regard croisa celui de Marie, qui s'affairait toujours autour de lui, notant telle écorchure, avisant tel accroc dans le tissu de sa chemise. Esquisse d'un demi sourire.

Ils avaient changé, mais diable, qu'il était heureux de les revoir.
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MessageSujet: Re: Pour la fiesta c'est par là   Pour la fiesta c'est par là Icon_minitimeLun 25 Jan - 16:32

Eragon était à l'écart du petit groupe qui s'était formé, il souriait et ne faisait qu'observer, "intelligenti pauca" n'était pas la devise des De Lisaran pour rien. Bref un peu à part il était mais c'était tout à fait normal, car souvent les cérémonies étaient aussi prétexte à rassembler la famille et les amis. Et ce n'était ni la première ni la dernière fois. Mais pour un observateur extérieur, c'était plutôt animé.. une robe légèrement déchirée, un verre renversé mais aussitôt nettoyé.. pour sûre que la cérémonie allait dévoiler d'autres surprises.

Eh bien pour commencer, la première fût qu'une des deux promises à être anoblies s'avança vers lui, révérence de mise et puis bonne surprise avec un verre à son attention.
Les lèvres du Poitevin se fendent en un sourire franc alors qu'il prend le verre élégamment tendu.


Avez-vous au moins fait bon voyage ?

Parfait le voyage, et puis le paysage Limousin change de celui du Poitou ou de Normandie ou je me rends la plupart du temps en ce moment.

Et vous ? Prête à tenir un domaine? Un premier anoblissement ce n'est pas rien
dit il avec un petit sourire
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MessageSujet: Re: Pour la fiesta c'est par là   Pour la fiesta c'est par là Icon_minitimeLun 25 Jan - 21:10

Elle parlait tout en le soignant, sourire à Maeve de retour, salut de la tête à son chevalier, retour sur Arthur et ses blessures. Parler encore et encore, à s'en étourdir elle-même d'ailleurs sans doute. Heureuse de le voir.

Nettoyage rapide des plaies et diverses coupures, du moins ce qui lui étaient visibles. Elle n'allait pas non plus le déshabiller en plein salon cela aurait fait mauvais genre même si c'était pour une bonne raison.


Flaiche? Des fanfreluches? Je ne crois pas qu'il ait cela en sa garde robe non.... Le connaissant j'en suis même certaine.

Petit sourire malicieux à l'intention du Gardon avant d'en faire un rassurant à Arthur.

Vous me raconterez pour votre fille j'espère. Elle a du encore grandir depuis la fois où je l'ai vue.

Les soins finirent par la tempe surmontant la cicatrice, gestes lents mais doux, après tout il lui était cher à sa manière cet homme là. Elle finit par se relever, s'excusa un instant et alla se laver les mains tout en dépoussiérant un peu sa robe. Plus pour les autres que pour elle d'ailleurs. Retour dans le salon, elle s'éclaircit la voix.

Bien... Je crois que nous pouvons commencer. Qui s'y colle?

Regard passant d'une fille à l'autre puis sur son époux. Réalisation soudaine que Maeve avait une robe légèrement trop petite pour cette dernière et qu'elle avait l'air un peu... Etrange. Présence de Leandre?

Aleanore, elle, était dans un coin avec son amie et buvait tranquillement. Peut-être un peu trop..... Hum elle verrait cela plus tard. Demi-tour sur les talons, alors Gardon? Et glissement du dit talon botté sur le parquet ciré, rattrapage in extremis au manteau de la cheminée. Et dire que pour l'heure, elle n'avait rien bu... Cela promettait. Une Perce Neige rougissante, un vrai paradoxe. Et de s'éventer de la main.


Fait chaud non?
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MessageSujet: Re: Pour la fiesta c'est par là   Pour la fiesta c'est par là Icon_minitimeLun 25 Jan - 22:18

Les lèvres à peine trempées dans le verre, s'étirent en un sourire amusé tandis que la tête se penche de côté, coquetterie adolescente s'il en est, libérant une mèche qui vient balayer la courbe du cou de la jeune fille. Et finalement, la jeune fille prend le parti de rire doucement, avant de boire une gorgée.

-« Excusez moi.. J'ai passé quatre années dans un couvent à apprendre à gérer un domaine abbatial, j'espère que ce ne sera pas trop différent. Et puis, les gens de ces terres me connaissent depuis ma petite enfance. Je suis née Limousine et j'aime le Limousin. Au pire, j'apprendrai ce que je ne sais pas encore. »

Sourire mutin de la jeune fille qui dissimule une assurance hors du commun pour l'enfant prodige du couvent des Carmes, domaine abbatial tenu d'une main de maitre par l'adolescente, arrivée à l'âge de 10 ans et repartie à 14 printemps passés. Et enfin, l'invalide de guerre est guéri, et l'infirmière est prête, verre négligemment tendu à un valet et lâché avant même de savoir si le valet l'a récupéré. Pas de bruit de chute ? Le verre a donc été récupéré. Les noisettes se tournent vers sa mère, puis vers sa soeur entrain de présenter son chevalier à l'entour, un passage rapide sur son père, et alors qu'elle s'avance de quelques pas voilà que sa mère manque de tomber. Etincelle qui s'élance vers sa mère pour la rattraper, inutilement puisque celle-ci s'est rattrapée, sourire tendre à sa mère avant de prendre ses mains dans les siennes et de la ramener avec elle vers le centre de la pièce, mots glissés qu'elle seule peut entendre.


-« Je me tue à vous dire que les bottes, c'est mauvais pour la santé.»

Eclat de rire retenu à grande peine, tandis que la petite mule délicate de satin nacré vient pointer le bout de son nez sous l'ourlet du velours écru de la chainse. Leurs goûts vestimentaires divergent, leur conception de la vie diverge, leur façon de s'adresser aux autres diverge, tellement de principes que le Perce-Neige a voulu inculquer à ses filles sans y réussir vraiment avec l'ainée. Aléanore le sait, et pourtant, elle est comme cela, et pis encore, ces derniers temps. Pourtant, les noisettes de l'Etincelle quand elles se perdent dans celles du Perce-Neige sont sincères. Il y a les mots qu'on ne dit pas de peur de blesser, il y a ceux qu'on a peur d'utiliser de peur de choquer, et il y a ceux qui finalement ne viennent pas sans que l'on sache vraiment pourquoi. Les doigts de la jeune fille s'emmêlent à ceux de sa mère tandis que la jeune fille prend la parole, doucement.

-« J'ai rencontré un homme, il y a peu, Maman qui me racontait des évènements qu'il avait vécu à vos côtés. Un homme qui me disait qu'il n'avait jamais vu femme plus droite, intègre et forte que vous. Et cet homme m'a dit que je devrais être fière d'être votre fille.»

La vue se brouille un instant, mais elle ne pleurera pas, cela fait longtemps qu'elle n'a plus pleurer l'Etincelle, et de nouveau, la jeune fille replante son regard dans celui de sa mère, voix brisée.

-« Mais je le sais, et quand bien même, je n'ai pas vécu toutes ces choses à vos côtés, quand bien même je n'ai su jusqu'à présent vous aider, et même si, je n'ai jamais pu être une épaule convenable. J'ai toujours eu pour vous cette fierté, celle d'être votre fille. Permettez-moi Maman aujourd'hui d'être plus que cela.»

Le profil fin se redresse, souffle expiré avant de sourire à sa mère, les doigts se détachent mais les mains quant à elles, restent soudées, pression intensifiée, l'émotion plus que l'angoisse. La voix s'élève, claire, pour que tous entendent.


-« Aussi, moi, Aléanore Jagellon Alterac, sous le regard du Très-Haut, promet à la Vicomtesse d'Arnac-Pompadour, Marie-Alice Alterac, Merveilleuse Perce-neige et Mère chérie, respect, aide, soutien armé et conseil. Que soit foudroyé celui qui osera remettre en cause cette parole, car jamais je ne reviendrai dessus dussé-je y laisser ma vie.»

Instant de vérité, les noisettes dorées interrogent leurs homologues, me laisseras-tu t'aider Maman, accepteras-tu de te décharger sur tes filles ? Qu'importe, nous serons là.
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MessageSujet: Re: Pour la fiesta c'est par là   Pour la fiesta c'est par là Icon_minitimeMar 26 Jan - 20:41

Et voilà son ainée qui venait la rattraper ou plutôt, vu qu'elle arrivait en retard, pour la soutenir. Oui un jour les rôles s'inversaient et c'était aux enfants de se charger des parents qui retombaient en enfance parfois. M'enfin elle n'en était pas encore à l'âge où elle était limite gâteuse non plus hein. Pas grand-mère encore, même qu'elle pouvait encore être mère alors non elle ne sucrait pas encore les fraises. Pas sa faute si ce fichu parquet ciré était traitre.

Froncement de nez, noisettes se plantant dans le bleu gardonesque. Non... Il n'avait pas recommencé, pas repris cette vieille habitude qui datait de Rochechouart où, en tant que tavernier et compagnon de la patrone des 4 piliers, il cirait avec amour et presque adoration le bois. Ce qui avait pour résultat moult glissades et les avait fait songer un temps à prévoir une porte battante. Bref. Retour à l'instant présent.

Mains dans celle d'Aleanore, sourire en coin et réponse au sujet de ses bottes.


Ma chèrie, le jour où tu me verras enfiler tes machins en satin là, c'est que je ne serais même plus capable de monter à cheval. En attendant, même le service du Roy ne m'a pas fait quitter mes bottes.

Non mais des fois. Déjà qu'elle portait de plus en plus souvent des robes et des bijoux en accord avec son rang de Pair, au grand plaisir de Flaiche, du moins pour les robes, cela elle n'en doutait pas. Suffisait de voir la tête du Gardon quand elle revêtait une de ces tenues qui lui corsetait la taille et faisait ressortir sa poitrine pour ne pas se poser la moindre question quant à ce qu'il en pensait et à ce qu'il envisageait d'en faire. Ahem bref revenons à nos moutons ou plutôt au sujet du jour. Anoblissement.

Et là un peu abasourdie et quasiment sans voix, du moins pour quelques secondes, ce qui pour qui la connaissait bien était déjà une gageure. Fallait dire aussi que sa fille n'y allait pas de main morte dans les compliments et l'émotion. L'était pas si froide que certains se plaisaient à le penser la Brune. D'aucuns diraient même que derrière cette froideur se cachait un coeur qui se protégeait comme il le pouvait pour continuer de battre sans se fendre définitivement.

'Avalage' de salive - si si on peut le dire puisque je vous le dis -, inspiration et allons-y pour les violons. Euh les vielles, époque oblige.


Un homme? Qui donc est assez fou pour penser cela de moi? Ce n'est pas un limousin je gage.

Bah quoi? L'avez déjà vu accepter un compliment aussi facilement vous? Non bon alors. Grognement retenu à l'écoute de la merveilleuse - ça Flaiche allait le lui payer d'une façon ou d'une autre hein - Perce Neige mais fierté non dissimulée à la réponse.

Aleanore, je sais que nous ne sommes pas souvent d'accord et que nos goûts divergent plus souvent qu'à leur tour. Sache néanmoins que tu es avec ta soeur les deux plus précieuses choses à mes yeux en ce monde.

C'est pourquoi je suis heureuse d'accepter ce soir ton allégeance et de te promettre en retour ce que j'espère j'ai toujours essayé de t'apporter. Protection, justice et subsistance. Doublement liées par ce serment nous sommes désormais.


Et de venir serrer entre ses bras sa fille qui lui parut décidément bien frêle. A n'en pas douter la nourriture d'Anjou ne lui était pas salutaire. A moins que ce ne soit le vin.

Voici donc la nouvelle dame de Conceze, vassal du Vicomté d'Arnac Pompadour.
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